Les premiers chevaux domestiques d'Amérique de type arabe, furent introduits par les conquistadores espagnols au XVIe siècle. On pense que Hernán Cortés, le conquérant du Mexique, et Hernando de Soto, le découvreur du Mississippi, perdirent ou abandonnèrent certains de leurs chevaux, probablement à l'origine des troupeaux sauvages que l'on trouve dans diverses régions de l'ouest de l'Amérique du Nord. Des chevaux laissés par les Espagnols retournèrent également à l'état sauvage dans les pampas d'Amérique du Sud, autour du río de La Plata. Les colons anglais, en particulier les premiers qui s'établirent en Virginie, importèrent eux aussi des chevaux.
Au cours des trois cents dernières années, les éleveurs de chevaux se sont efforcés d'améliorer les diverses races et de développer des lignées adaptées à des tâches spécialisées. Parmi les nouvelles races qui en ont résulté, on trouve des chevaux de selle et des chevaux de harnais spécialement adaptés aux allures des courses, des chevaux de chasse adaptés à l'endurance, des chevaux d'équipage, des chevaux de trait, des poneys à vaches et des poneys à polo.
La race arabe est souvent divisée en trois sous-races : les chevaux turcs de Turquie d'Europe et d'Asie Mineure, les chevaux arabes en provenance des régions situées entre Damas et l'Euphrate et les chevaux barbes des régions berbères, en Afrique du Nord. Les chevaux arabes au sens large sont des chevaux assez petits, qui mesurent entre 147 et 152 cm de hauteur au garrot. Remarquablement endurants, ce sont aussi de rapides galopeurs. Toutes les races de chevaux de selle sont issues, dans une large mesure, de chevaux arabes.
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